lundi 17 septembre 2018

Campagne électorale 2018 tract n°1


Retrouvez le premier tract de campagne de notre syndicat, notez que puisque le relevé de conclusion n'a pas été signé, la direction revient en arrière et ne propose qu'un seul ordinateur de vote isolé par site...

mardi 12 juin 2018

Avancées ?

Lors des dernières réunions de negociations centrales que nous placions sous le controle des salariés, la direction s'est finalement engagé sur plusieurs points !
La partie rémunération est désormais inscrite noir sur blanc au sein de l'accord sur les dotations. Nous retrouvons donc la garantie de structure de notre rémunération conventionnelle.
Sur le T-5, la direction nous a fait lecture d'un projet de courrier d'engagement clarifiant sa position sur le sujet des retraites anticipées, actant leur perennité, et la volonté de ne pas les remettre en cause
Si sur ces deux points cela semble aller dans le bon sens, il faut toutefois rester prudent, car nous n'avons à ce jour, recu aucun courrier.
Coté bonnes nouvelles, c'est également l'UFIP qui ouvre la porte à ces garanties de rémunération conventionnelles.
Notre syndicat organisera des prises de parole dès réception du courrier, ou à défaut sous peu, afin de faire un point plus détaillé sur cette longue lutte et de débattre de la suite.
Restons vigilants !

mardi 22 mai 2018

Garanties de la convention collective

Depuis le début de la négociation centrale, la direction nous promet des engagements écrits concernant les garanties revendiquées par la lutte en novembre/décembre.
Lors des dernières réunions d'avril, la direction s'était engagée à transmettre rapidement un courrier où elle devait affirmer ses intentions sur le T-5, première étape avant un engagement complet au travers d'un accord à part.
De plus, concernant les garanties sur la rémunération, la direction générale devait les évoquer lors de l'ouverture des négociations sur les dotations du CE, à savoir le 18 mai.
Enfin, sur les CHSCT, les pertes de prérogatives, de nombre d'élus et de moyens nous laissent craindre à la catastrophe sur un site comme le notre.
En même temps que les salariés se mobilisaient pour démontrer à notre direction l'importance de ces sujets à leurs yeux, ils nous confiait mandat d'obtenir ces engagements avant la fin du mois d'avril.
A ce jour, et malgré les promesses orales de la direction générale, aucun courrier, aucun engagement écrit n'a été obtenu par la voie de négociation.
Ce qui pourrait être fait en moins d'une demie heure, ne l'est toujours pas, et ce, malgré de très nombreuses réunions.
La direction aurait elle une idée derrière la tête et gagnerait elle du temps, afin d'éviter une lutte des pétrochimistes et des raffineurs en ce printemps socialement mouvementé ?
Dès lors, conformément au mandat confié par les salariés, notre syndicat va de nouveau organiser des assemblées générales afin de déterminer ensemble les moyens à mettre en place pour obtenir ces garanties.

vendredi 4 mai 2018

Compte rendu de la négociation centrale du 27/04

D’entrée de jeu, notre syndicat a rappelé le délai qui nous était fixé pour l’obtention des garanties conventionnelles sur le T-5 et la rémunération. S’il n’y a eu aucune réaction de la part des autres syndicats (beaucoup plus bavards et revendicatifs sur la partie "carrières élus et mandatés"), la direction s’est engagée à communiquer aux salariés ses intentions sur le T-5 cette semaine, ainsi qu’à livrer sa mouture d’accord sur la rémunération à la prochaine réunion le 18 mai.
Ne constatant toujours aucun écrit, nous avons aujourd'hui relancé la direction générale qui nous affirme qu'un courrier est en cours de rédaction et nous sera transmis semaine prochaine. Ce courrier devrait indiquer les engagements de la direction sur nos accords en lien avec le T-5.
Nous avons également constaté cette semaine le ralliement d'un syndicat réformiste sur nos revendications, qu'ils porteront également à la réunion UFIP du 14 mai dont l'objet est la négociation des éléments conventionnels.
Afin d'éviter de céder face aux revendications de ses salariés, la direction de Total est elle en train de mettre en place l'acceptation de nos revendications par l'UFIP ?
S'il nous fallait encore le réaffirmer, les revendications massivement exprimées par les salariés doivent rapidement aboutir. Que ce soit l'UFIP ou Total nous importe peu, tant que les salariés retrouvent ces garanties conventionnelles.

jeudi 26 avril 2018

Compte rendu des négociations centrales en cours.

Si à l'issue des premières réunions, nous envisagions d'un bon oeil l'avancée de celles ci, force est de constater qu'aujourd'hui c'est l'inquiétude qui domine.

Alors que la direction avait rapidement pris des engagements oraux, il n'y a à ce jour toujours rien d'écrit dans les projets d'accord qu'elle nous transmet.

S'il est logique que l'on prenne du temps sur la refonte complète des instances, qu'est ce qui empêche la direction de coucher noir sur blanc les garanties pour lesquelles les salariés se sont massivement mobilisé en novembre et décembre 2017 ?

Les négociations sont actuellement enfoncées dans un bourbier, avec une direction face à nous qui souhaite remettre en cause le moindre accord, le moindre usage.
Est ce une stratégie de la direction que de conduire les négociations dans cette impasse ? De les faire trainer en longueur ?
Vu le contexte social actuel du pays, il nous apparait que oui, ce bourbier est voulu, si ce n'est organisé.

La partie CSSCT (commission de la future instance CSE, en charge de la sécurité) est toujours inachevée. Jusqu'à présent, meme si la direction reprend des dispositions de la CCNIP en lien avec la sécurité, aucune des prérogatives majeures des CHSCT n'est reprise, les moyens et le nombre d'élus sont au ras des pâquerettes.

Le problème, c'est que face à une direction destructrice, il n'existe aucun front syndical. Les syndicats réformistes étant pour leur part surtout impatients de négocier le thème des dotations des activités socio-culturelles ainsi que le thème "carrière élus et mandatés".

Pire, la CFDT va même jusqu'à affirmer devant la direction qu'elle n'a pas mandat à évoquer la convention collective, que ce n'est pas dans ces négociations qu'il faut en parler !

Nous constatons aujourd'hui être les seuls à négocier pour tenter des les obtenir.

Ces négociations, qui devaient s'achever le 27 avril, se continueront en mai, la direction ayant d'ores et déjà cranté 3 nouvelles dates, qui ne suffiront pas à achever ce cycle de négociations.

Pour autant, les salariés de notre site ont donné mandat à notre syndicat pour faire en sorte d'obtenir les garanties conventionnelles (T-5 et rémunération) et le maintien des CHSCT avant le mois de mai.

Ainsi, nous prévenons la direction générale. Si d'aventure, l'ensemble de nos revendications ne venait pas à être garanti rapidement, notre syndicat organisera de nouveau des Assemblées Générales permettant le débat sur les moyens à utiliser pour les obtenir.
A défaut d'avoir un front syndical, nous construirons un front de salariés !

Nous vous livrons ci dessous le compte rendu à chaud de notre délégation suite à la dernière réunion.

Il y a donc eu 3 réunions ajoutées en mai : les 18, 25 et 29 mai avec préparatoire la veille. Difficile de penser que ces 3 nouvelles dates permettront d’en finir avec ce vaste sujet. Nous avons à nouveau demandé de mettre 3 accords distincts à la signature : un sur les instances, un sur les ASC et un sur la carrière élus et mandatés. Un seul et même accord incite à trouver un équilibre entre des sujets bien différents et qui pour certains s’opposent. Comment justifier une signature sur une augmentation de dotations qui viendrait en opposition à une baisse de moyens pour les IRP ? Les OS qui valideraient ce recul s’octroieront de fait l’augmentations des dotations, mettant en porte-à-faux les syndicats non-signataires, une année d’élections professionnelles. Tout ceci n’est pas juste et loyal.

Ces deux dernières réunions ont été laborieuses. On avance plus du tout. On a vraiment l’impression que la direction est dans une stratégie d’épuisement. Noyés dans les débats, nous avons du mal à y voir clair dans les revendications de chacun, y compris parfois dans les nôtres ! Aucune occasion ne leur est véritablement consacrée. Sur le sujet du CSE et CSEC, la Cgt n’est toujours pas parvenue à poser toutes ses revendications. Les discussions sur les thème de la SSCT ne sont pas abouties. La direction nous enfonce dans son schéma et certaines OS sont impatientes d’entamer le thème des dotations et de la carrière des élus. Le texte de la direction devient donc la seule base de discussions faute de stratégie syndicale commune et parce que ce texte « a déjà le mérite d’exister ». Ce niveau d’exigence proche de zéro nous pénalise dans cette négociation. La direction avance, tout est remis en cause, y compris le moindre usage. La direction remet tout à plat ou directement à la poubelle, c’est cela l’entrée des ordonnances MACRON chez Total !

Il y a donc de quoi être inquiet lorsqu’elle aura l’intention d’attaquer nos accords qui visent à améliorer les dispositions de la convention collective, qui sont pour la plupart remis en cause suite à cette même loi ! L’inquiétude, mais aussi l’impatience des salariés grandissent. Même si la direction a repris bon nombre des dispositions de la CCNIP pour renforcer les moyens du CSE et de la CSSCT concernant la sécurité, les 2 autres thèmes (structure de rémunération et T-5) n’ont pas encore été abordés dans cette négociation. Et ce sont bien 2 thèmes qui mobilisent le plus les salariés. Ils attendent des réponses aux inquiétudes qu’ils ont montrées depuis novembre 2017. La direction générale est parfaitement avertie. La question est : la direction joue-t-elle la montre dans cette période socialement tendue ? Espère-t-elle nous opposer une fin de non-recevoir le plus tard possible pour qu’une éventuelle action de grève ne puisse se greffer aux mobilisations actuellement en cours ? A-t-elle peur de l’indispensable « convergence des luttes » autant reprise par les médias pour certainement mieux juger un échec s’il venait ?

Dans cette négociation, la direction nous a bien fait comprendre que, pour elle, la CCNIP, c’est du passé ! Elle ose à peine écrire son nom dans notre accord, refuse de reprendre en référence en les nommant les accords de Branche impactés par les ordonnances MACRON, parlant même d’un symbole ! Nous avons donc averti : si les discussions n’avancent pas ou ne sont pas satisfaisantes, la Cgt ira poser devant les salariés 4 revendications à défendre dans un accord à part entière :

-          Maintien et application des accords conventionnels de 1985, 1995, 2003, 2005, 2007 et 2011 dans le Groupe Total (suite notamment aux catastrophes de La Mède et d’AZF et suite aux mobilisations de 2010),

-          17 thèmes conventionnels non dérogeables dans l’entreprise au lieu des 13 prévus par la loi (les 4 autres étant facultatifs),

-          Respect normatif de chacun des thèmes, accords, conventions… passés et futurs de la CCNIP, sans possibilité de déroger par équivalence,

-          Intégration de tous les éléments de salaires dans la structure de rémunération du thème 1 (actuellement uniquement le salaire minimum hiérarchique y figure).

dimanche 4 mars 2018

Compte rendu de la réunion du 1/03

La matinée de négociations n’a servi qu’à rappeler le contexte de la loi, un cabinet choisi par la direction a passé la matinée à présenter les effets de la loi.

L'après midi est entré légèrement plus dans la négociation, la direction expliquant sa vision de la nouvelle instance. Et à l'écoute de leurs propositions, cela va faire très mal. Tous les accords faisant référence au CE, au CHSCT, aux DP tombent de fait. Il ne s'agit effectivement pas de la "fusion des instances" mais bien de la création d'une nouvelle, avec une page blanche permettant de faire table rase de 40 ans de vie syndicale et sociale.

Sur les trois points que nous revendiquons, en ce qui concerne la structure de rémunération, la direction propose de la réaffirmer dans les chapitres ASC au travers de l’assiette de calcul, ce qui nous permettrait de poser clairement une garantie sur notre rémunération. Les ASC étant le thème 2 retenu par la direction, la réunion de négociations sur ce thème aura lieu le 21/03.

Sur l'anticipation de la retraite, la direction rechigne à inscrire le socle conventionnel du T-4 dans l'accord, au prétexte que cela ne reflète pas la réalité du T-5 chez Total, et nous affirme chercher un moyen rédactionnel pour le garantir (quitte à mettre à la signature un accord spécifique)

Sur les CHSCT (appartenant au thème 1), la direction considère que le remplacant du CHSCT est le CSE, et non la commission Santé Sécurité Condition de Travail (C2SCT), cette dernière pourra avoir un role et des missions, mais aucune prérogative ! De plus, sur les délégués de proximité (qui pourraient jouer un role dans la C2SCT), la direction ne semble pas encline à les déployer...

Enfin, le dernier volet de la réunion était sur le thème 3 : élus et mandatés. La direction avec le soutien de plusieurs organisation syndicales souhaite aller vers une professionnalisation de la fonction syndicale, en déployant en vrac et non exhaustif : parcours spécifique des élus, traitement salarial spécifique, rattachement systématique aux RH ...

Notre syndicat se positionne complètement contre ces propositions, qui ne correspondent en aucun point à notre vision du syndicalisme militant et de convictions. Mais certaines organisations syndicales ayant dans un passé proche porté des revendications qui allaient plus loin (coefficient en fonction des responsabilités syndicales tenues, promotions pour les anciens élus qui "ne peuvent quand même pas retourner sur leur poste"), la direction a donc trouvé des oreilles attentives sur ces sujets.

Prochaine réunion : Mardi 6 mars

La CGT continuera de vous tenir informés, et restera vigilante sur le déroulement de cette négociation.

jeudi 1 mars 2018

Reunion de negociation economique et sociale

Retrouvez sur ce fil le compte rendu le negociation

Reunion de negociation economique et sociale
Pour l instant la direction nous sert la soupe avec une présentation de la loi...
En attente du compte rendu de cette première négociation.
Selon les premiers retours que nous avons, la direction a bien réaffirmé que les trois sujets allait être traité.
Sur le thème rémunération conventionnelle, elle propose d'inscrire la structure de la rémunération dans la partie dotation Activités sociales et culturelles, ce qui nous permettrait de fait, de garantir la structure de notre rémunération telle que nous la connaissons actuellement (si toutefois la direction l'inscrivait bien tel quel)
Plus de précisions à venir ...